Le Bruit de la Musique, no.3

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JEUDI 20 AOÛT 2015

15h00 – Ouverture du festival
[ CHAPITEAU ]
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Tout ce que vous souhaitez savoir sur le déroulement des concerts et des animations, présentation des différents lieux, de la billetterie, du bar, etc . mais aussi sur l’esprit qui anime l’équipe du festival.


16h00 – Frédéric Nogray (France)

[ EGLISE DE SAINT-SILVAIN-SOUS-TOULX ]

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Bols chantants en cristal

Artiste – sonographe, Frédéric Nogray joue des sons pour ce qu’ils sont : des phénomènes vibratoires.
Ses performances sont des voyages qui nous invitent à expérimenter le son dans ce qu’il a de plus intime.

La musique de Frédéric Nogray nous transporte de manière subtile et intense dans l’écoute d’ondes allants du très grave à l’aigu, qui se chevauchent, nous traversent, circulent et entrent en résonance avec l’espace de diffusion. Il en émerge des formes éthérées et envoutantes, voir hypnotiques auxquelles il est difficile de ne pas céder. 

Dans cette expérience de l’instant, les sons, produits en direct et en improvisation, jouent avec les caractéristiques acoustiques du lieu de diffusion et les perceptions des personnes en présence. Frédéric Nogray offre à l’auditeur un moment à soi, ici et maintenant, et nous rappelle, s’il en est, que la musique est un moment ou il est important d’être « à l’écoute de ».

Si les sonorités de ces bols nous renvoient davantage à celles produites par l’outil informatique dans des esthétiques épurés et minimalistes de certaines musiques électroniques, l’écoute qu’elle propose est résolument psychédélique. Intra-psychédélique. Nous serions plus proches ici d’une écoute extatique du silence (cf. John Cage, La Monte Young, Morton Feldman, Bernard Günter…) que de l’ivresse narcotique de ces musiques pop-rock de la fin des années 60. Dans la recherche de certains états élargis de conscience, il peut y avoir des similitudes. 

Lors des concerts, s’en dégage un effet très étrange où le public baigne dans un nouvel espace sonore. Le quartz utilisé et la forme des bols chantants en cristal produisent des fréquences d’une grande pureté, naturellement diffusées lors du concert de manière omnidirectionnelle. Ces fréquences jouent avec les volumes et les matériaux de l’espace acoustique et invite l’auditeur à perdre la directivité du son. De cette manière, l’auditeur se laisse envelopper doucement comme il le serait dans une nappe de brouillard. Mais, là ou le brouillard rend invisible et impalpable le lieu dans lequel nous nous trouvons, les sons générés par ces bols révèlent tous les détails de notre environnement. 

Les bols chantants sont à l’origine des creusets en poudre de cristal de roche fondue à haute température, c’est-à-dire en quartz (silice). Ces creusets sont conçus pour une utilisation industrielle, dans la fabrication de composants pour l’industrie des nouvelles technologies. A l’écoute des sons en acoustique (!) de ces bols, il peut y avoir des effets de résonance entre leurs fréquences cristallines et les personnes présentes. Rappelons nous que le corps humain contient aussi de la silice. Ces effets de résonance produisent selon les moments et les personnes, des effets proches de ceux ressentis lors de massages et autres pratiques de relaxation. Le public, dans cet espace temps particulier, a l’occasion de lâcher prise, d’oublier stress, soucis et autres pensées qui hantent notre quotidien et nous maintiennent très souvent à l’extérieur de nous-mêmes. C’est, en tout cas, un rendez-vous avec soi qui nous est proposé.


17h30 – The Contest of Pleasures (Angleterre, France, Allemagne)

John Butcher, Xavier Charles, Axel Dörner

[ EGLISE DE TOULX-SAINTE-CROIX ]

photo © D. Fenn

photo © D. Fenn

Ce trio s’est formé à l’initiative du clarinettiste Xavier Charles en 1999 à l’occasion du festival Musique Action de Vandœuvre-lès-Nancy. Il a d’emblée étonné le public par sa maîtrise, son inventivité et sa capacité à nous plonger dans de riches matières sonores. Ce trio aurait pu s’appeler Genius Loci tant les trois musiciens savent capter l’atmosphère et jouer avec l’acoustique du lieu du concert. Ne doutons pas que leurs instruments, si merveilleusement maîtrisés, serviront à faire vibrer l’air contenu dans l’église de Toulx.


21h00 – Ensemble Volta (France)

Augustin Viard, Nadia Ratsimandresy (Ondes Martenot)

[ LA SPOUZE ]
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Augustin Viard, Nadia Ratsimandresy sont des ondistes, un terme qui désigne celles et ceux qui pratiquent un instrument rare bien que vieux de près d’un siècle : les Ondes Martenot. Cet instrument électronique à la lutherie soignée, dont les éléments – du clavier à l’enceinte acoustique – sont conçus pour former un tout cohérent, produit des sonorités organiques et, bien qu’éthérées au premier abord, parlent au corps tant leurs vibrations semblent s’accorder avec celui-ci. Entre sons sifflés et puissance des graves, la richesse sonore des Ondes Martenot est étonnante. De nombreux compositeurs ont écrit pour cet instrument depuis son invention et ses multiples améliorations. Le plus connu sans doute est Olivier Messiaen qui l’utilisera à maintes reprises, l’instrument étant joué par sa belle soeur, Jeanne Loriod.
Ces sonorités les plus aériennes ont été utilisés à maintes reprises au cinéma, en compétition avec celles du Theremine inventé à la même époque.

Programme

Toki-No-Hibiki (Résonance du Temps) (1983/2015) de Susumu Yoshida – 2 ondes
« Jungfrau – Virgo » Tierkreis (1974/75) de Karlheinz Stockhausen – 2 ondes
Entrelacs de Roland Creuze – 2 ondes
« Skorpion – Scorpio » Tierkreis (1974/75) de Karlheinz Stockhausen – 2 ondes
La Conquête de l’Antarctique de Tristan Murail – onde solo
« Stier – Taurus » Tierkreis (1974/75) de Karlheinz Stockhausen – 2 ondes
Echo-Ex-Echo (2014) de Roger Tessier – onde solo
« Löwe – Leo » Tierkreis (1974/75) de Karlheinz Stockhausen – 2 ondes
Mach 2,5 (1971) de Tristan Murail – 2 ondes
« Steinbock – Capricorn » Tierkreis (1974/75) de Karlheinz Stockhausen – 2 ondes


22h30 – Atsara (France)

Audrey Rocher, Roland Devocelle

[ PARC DU CHÂTEAU DE LA ROCHE ]

La lumière entraîne le corps qui devient un élément plastique, un corps-mobile, dans une danse qui se déroule, lente, liée, continuellement mouvante, cyclique et pourtant toujours changeante.
Les particules lumineuses en suspension révèlent par leur présence l’espace dansé, matière dense que le mouvement tranche et traverse, que le geste brasse.


VENDREDI 21 AOÛT 2015

10h00 – Promenade commentée

[ RENDEZ-VOUS À L’ACCUEIL DU FESTIVAL ]
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Proposée par Tom Vierhout, la promenade est un moment important du festival parce qu’il y est question d’écoute et de perception, d’expérience sensorielle et de prise en compte des lieux, de l’espace et de ce qui s’y passe. Ecouter les musiques d’aujourd’hui c’est faire l’expérience de la surprise, où l’oreille ne peut prévoir tel ou tel événement sonore. N’est-ce pas une expérience similaire que nous vivons quand nous portons attention à ce qui nous entoure lorsque nous nous promenons ? Si nous reconnaissons plus ou moins les sources sonores et visuelles, nous ne pouvons prévoir quand ils surgissent et apparaissent. Et l’oeil et l’oreille sont pris par surprise ! C’est ce goût de la surprise que nous devons cultiver.


13h30 – Rencontre avec les artistes

[ EGLISE DE SAINT-SILVAIN-SOUS-TOULX ]
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Intrigués, éblouis, fâchés, émerveillés, curieux, blasés, dubitatifs, convaincus, tout ça à la fois ? Un temps de rencontre et d’échanges avec les artistes du festival.


15h00 – Christelle Séry (France)

Pages électriques

[ CHAPITEAU ]
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Il y a des artistes qui font de leur curiosité une grâce, de celle qui rend leur approche à la fois singulière et lisible. La guitariste Christelle Séry, membre de l’ensemble Cairn depuis sa création en 1997, sait de manière si naturelle, rendre le discours musical des œuvres qu’elle interprète incroyablement précis où chaque nuance, chaque résonance, chaque note et chaque articulation semblent aller de soi, comme nés d’une respiration libre.
C’est donc à des moments captivants que nous convie cette musicienne, captivants par leur clarté, leur bruissement, leur folie parfois mais toujours par leur transparence.

Pour le premier des deux concerts que Christelle Séry propose pour le festival, avec un programme de pièces qui mêle guitare et électronique.

Imaginons qu’il soit possible pour un instrument comme pour une personne d’échapper à ses déterminismes pour créer de nouvelles lignes d’existence et d’expression – le temps d’un concert.
Imaginons aussi des formes d’écriture à destination d’un instrument dont la tradition musicale est constituée principalement d’oralité, de recherches empiriques, de machines et de personnalités singulières.
Explorons tous les paramètres du son: hauteur, amplitude, temps, spectre, et percevons des effets de masse et de textures, de temps différés, de diffusion.
Avec quelques compositeurs d’aujourd’hui, nous expérimentons de nouveaux chemins.
Superposition de plans et glissements de chants dans la ballade « Le train de la vie » proposée par Lin-Ni Liao.
Jeux de mémoires dans « Strates » de Karl Naegelen où gestes d’interprète et « d’instrument » se mêlent et se transforment dans une perception et une diffusion du son toujours renouvelées. La jumelle « électronique » arrive comme une ombre dans les « Quattro Nudi » de Marco Momi, réflexions sur la solitude. Dans « Ricercar à 11″, Frédéric Pattar déploie une métaphore du phénomène physique de réchauffement des circuits électriques…
Plus ancienne, d’une dizaine d’années déjà, « Trash Tv Trance » de Fausto Romitelli commence par un son de pièce de monnaie mis en boucle et des bruits de faux-contact…Pionnier du métissage entre les musiques dites « savantes » et « commerciales », il montre comment certains aspects du rock le plus novateur ont pu rejoindre ses soucis d’expression. Il s’en dégage une énergie obsessionnelle non moins dénuée d’humour et de fantaisie


Programme
Le train de la vie (2014) de Lin-Ni Liao,
Strates (2014) de Karl Naeglen
Quattro Nudi (2014) de Marco Momi
Ricercar à 11 (2014) de Frédéric Pattar,
Trash TV Trance (2002) de Fausto Romitelli

coproduction : Why Note / La Muse en Circuit – CNCM / Cesaré – CNCM / GMEA – CNC


17h30 – Simon H. Fell (Angleterre)

[ EGLISE DE TOULX-SAINTE-CROIX ]
photo © Christophe Pean

Contrebassiste et compositeur, le britannique Simon H. Fell vit en Creuse depuis plus de 10 ans. En tant qu’improvisateur, il a joué avec un très grand nombre de musiciens du Royaume-Uni et d’ailleurs (dont John Butcher, également présent au festival). Sa démarche se situe à un croisement dont lui seul a le secret. Démarche singulière qui lui permet de se mouvoir à travers plusieurs courants musicaux dont il sait faire la synthèse de manière originale, exigeante et généreuse. Cette démarche transpire dans son jeu en solo. Il sera question de présence, de matière, de mouvement, d’articulation et de liberté. 

http://www.brucesfingers.co.uk/


21h00 – Camille Perrin (France)

L’Oripeau du Pollu

[ CHAPITEAU ]
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Nous, on est le Pollu.
Bouffeur de pâtes devant l’éternel, étrange raconteur au parlé trébuchant pris d’un farouche « nous-noiement » systématique, physiologique.
Nous, on est le Pollu et on s’en va livrer bataille et faire notre numéro. Bizarre, absurde, décalé comme l’est l’homme égaré.
Alors, pour conjurer le passé, on s’en va livrer nos oripeaux avec not’ corps, not’ son , not’ histoire. Parce qu’aujourd’hui, c’est le grand soir et nous, le Pollu, c’est en fanfare qu’on veut partir ! Heureux, nous on veut être…

Coproduction : CCAM scène nationale de Vandœuvre-lès-Nancy, Festival RenaissanceS à Bar le Duc, la Kulturfabrik à Esch sur Alzette, Cirk’Eole à Montigny les Metz


22h30 – Jean-Léon Pallandre, Marc Pichelin (France)

Une nuit au parc du château

[ PARC DU CHÂTEAU DE LA ROCHE ]
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Jean-Léon Pallandre et Marc Pichelin sont deux musiciens à l’écoute du paysage sonore. La nuit est un moment privilégié où les oreilles sont à l’affût de toute la finesse du son. A partir de prises de son qu’ils ont réalisées un peu partout, dans les nuits envoûtantes du Laos ou du Liban, dans la rumeur des Landes striées du crissement doux des insectes, et bien sûr dans le bocage creusois, ils réinventent et composent en direct, pour cette nuit au parc, un paysage sonore imaginaire mâtiné de son électronique. Entrez dans la nuit. Marchez lentement, en goûtant à l’oreille la géographie des lieux. Donnez-vous le temps, le répit, le repos. Trouvez l’endroit agréable à vos oreilles, ou déambulez encore. Sur un lit, peut-être, posez-vous, laissez le paysage sonore vous chuchoter sa berceuse. Fermez les yeux, pour mieux vous étonner quand ils se rouvriront. 

Il aime la nuit parce qu’elle héberge l’avenir

(Naje)


SAMEDI 22 AOÛT 2015

11h00 – Christelle Séry (France)

Pages acoustiques

[ EGLISE DE SAINT-SILVAIN-SOUS-TOULX ]

photo © Maria Aragon

photo © Maria Aragon

La guitare, instrument des peuples et des rois, accompagnateur privilégié des voix chantées, parlées, engagées, est également au coeur des recherches expressives et musicales contemporaines issues du langage classique occidental. La diversité de ses modes de jeu en est sans doute la raison principale. J’ai regroupé des oeuvres qui représentent pour moi cet éventail singulier, inscrit dans une mémoire ou une rencontre, une théâtralité. Mon programme est un infini aller-retour entre le geste et le timbre, où la guitare sera préparée, pincée, grattée, balancée, effleurée, tapée, caressée…

Programme :
Philippe LerouxHistoires Anciennes (1987)
N’guyen Thien DaoNam Ai (1987)
Lin-Ni Liao: p. 53 (2008)
Tristan Murail: Tellur (1977)
Philippe DrogozPrélude à la mise à mort pour guitare préparée (1973)
Thierry BlondeauNon Lieu (1998)

http://christellesery.fr/


13h30 – Rencontre avec les artistes

[ EGLISE DE SAINT-SILVAIN-SOUS-TOULX ]

photo © LQN

photo © LQN

Encore plus intrigués, éblouis, fâchés, émerveillés, curieux, blasés, dubitatifs, convaincus, tout ça à la fois ? Deuxième temps de rencontre et d’échanges avec les artistes du festival.


15h00 – Pierre Berthet (Belgique)

Galileo de Tom Johnson

[ PARC DU CHÂTEAU DE LA ROCHE ]
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« La nature est un livre qu’on peut lire, mais il est écrit dans le langage des mathématiques » Galileo Galilei « Le jour où Galilée découvrit la loi du pendule, je suis sur qu’il a eut l’impression de lire le livre de la nature, et quand je joue mes pendules, j’ai parfois la même impression. Je ne peux pas contrôler leurs mouvements, je ne puis que suivre leur rythme, leur rythme naturel. La loi du pendule n’est qu’une des lois naturelles parmi les milliers qui contrôlent le monde où nous vivons, sans compter toutes celles qu’on n’a pas encore découvertes, mais c’en est une qui peut être vue et entendue assez aisément, et souvent le public témoin d’une performance de ’’Galileo’’ sent qu’il n’est pas seulement en train d’écouter de la musique, mais qu’il est aussi occupé à lire une page du livre de la nature. (Tom Johnson)

Galileo est une composition de Tom Johnson basées sur les balancements de 5 pendules. Elle se joue sur un instrument constitué de 5 cornières en laiton pendues à des cordes. La plus longue mesure 260 cm de long. Les longueurs des cordes des 4 autres pendules doivent être calculées suivant une formule découverte par Galileo Galilei il y a +- 500 ans suivant laquelle le rapport de longueur entre 2 pendules correspond à la racine carrée de leur rapport périodique. On calculera les longueurs de manière à ce que les cycles des 4 pendules soient en rapport respectif de 2 pour 1 ; 3 pour 2 ; 4 pour 3 et 5 pour 4 avec le plus lent. Une série de courtes compositions nous permet d’entendre/voir les différentes combinaisons de tempi.

http://pierre.berthet.be


Attention, ce concert prévu initialement à l’église de Toulx-Sainte-Croix se déroulera au Parc du Château de la Roche


16h30 – Das Orchester (Suède)

Kerstin Frödin, Chrichan Larson, Ivo Nilsson

[ CHAPITEAU ]
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Depuis 1999, le trio Das Orchester collabore avec des compositeurs en vue de la création d’un répertoire pour l’inhabituelle combinaison d’instruments qui le compose (flûte à bec, trombone et violoncelle). Le violoncelliste du trio, Chrichan Larson – que nous avions entendu en son temps au sein de l’Ensemble InterContemporain – a été le premier à écrire pour cette curieuse formation pour les besoins d’une pièce de théâtre basée sur le livre de Svetlana Aleksijevich « Prière pour Tchernobyl ». Il va sans dire que c’est à un concert riche en surprises sonores que nous sommes conviés, où les voix des instruments se mêlent par leurs timbres étendus et par le jeu de leurs entrelacements formels et discursifs.

Programme
Failles (2003) de Madeleine Isaksson
Verdreht (2015) de Arne Gieshoff
Tre Pezzi (1956) – primo pezzo – de Giacinto Scelsi
Ay there´s the rub (2001) de Marco Stroppa
Tre Pezzi – secondo pezzo – de Giacinto Scelsi
Weaver – of – fictions (2007) de Liza Lim
Tre Pezzi – terzo pezzo – de Giacinto Scelsi
Chernobyl Consorts (1999) de Chrichan Larson

http://www.dasorchester.se


18h00 – Jean-Léon Pallandre, Marc Pichelin (France)

Fougère – spectacle jeune public

[ PARC DU CHÂTEAU DE LA ROCHE ]
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Jean-Léon Pallandre et Marc Pichelin sont deux musiciens qui passent la plupart de leur temps à écouter pousser les fougères, avec ce qu’il y a autour : les grillons, les mouches, le vent dans les feuilles et les avions dans le ciel. Ils s’intéressent à tout ce qui sonne, à tout ce qui vit. Ils enregistrent et créent des phonographies (photographies pour l’oreille) où l’on retrouve les paysages sonores qu’ils ont rencontrés.

Fougère propose un mélange audacieux, doux et original entre le jeu musical et l’évocation sonore du paysage contemporain.

Très proche du public, ils interpellent délicatement les sens et l’imaginaire. Gestes et sons forment une relation poétique et emmènent les enfants dans un voyage sonore.


19h00 – Grand buffet

[ BARNUM ]

photo © Eric Dierstein

photo © Eric Dierstein


21h00 – Le Bal (France)

Le Bal

[ CHAPITEAU ]

photo © LQN

photo © LQN

Appel à toutes les pointures :
Les plats, les bots, les marins, les agiles, les d’argile, les fermes, les tendres, les droits, les gauches, les à coulisse, les palmés, les levés, les à terre, les de nez, les de lit, les de guerre, les de mur, les de vigne, les destal, les douches, les de biche, les de cheval, les d’alouette, les de cochon, les de lion, les de loup, les de mouton, les de poule… Tous les pieds sont cordonnialement invités à venir se trémousser sans modération au Bal du Caboulot.
Par mesure de sécurité et afin d’être sûr qu’il en ait pour tout le monde, nous incitons tous les pieds à venir avec un corps.


INSTALLATION 2015

Pierre Berthet (Belgique)

[ PARC DU CHÂTEAU DE LA ROCHE ]

photo © Patrick Delges

photo © Patrick Delges

Quand on croit entendre un son, il est rare que ce n’en soit qu’un. Quand on prend le temps de l’écouter, on se rend compte qu’il est formé d’une multitude de sons superposés plus ou moins mouvants. S’ajoutent à ceux-ci tous ceux qu’on entend plus ou moins sans s’en rendre compte mais dont la présence plus ou moins perçue donne au son les qualités qui le font reconnaître. En jouant avec les sons pour explorer les applications pratiques de ce principe, j’ai été amené à construire divers dispositifs pour surprendre et même tromper mes oreilles.


ANIMATIONS & ATELIERS 2015

Draw Draw

[ PRÈS DU CHAPITEAU ]
Le mur du son qui fait pshhht
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Draw Draw a un stand avec du papier, de l’encre, une presse et des lettres d’imprimerie de toutes tailles. Chacun est invité à inventer un son et à l’imprimer avec tout ce beau matériel. A la fin, tous ces sons réunis forment un mur de sons, une partition sonore à jouer, à chanter, à proférer, à tonitruer, à murmurer, à crier, à hurler, bref, à rendre bien vivant.
Cette année, les personnes qui auront suivi l’atelier (ci-dessous) seront conviés à interpréter le mur du son !

http://drawdraw.canalblog.com/archives/2013/07/29/27746030.html


Dans mes rêves

[ PRÈS DU CHAPITEAU ]

Véronique, Nelly et Claudine proposent tout au long du festival un atelier de pratique artistique, de pratique d’écoute, où entendre et faire sont intimement liés.

Dans la culture de masse, la musique est assez pauvrement servie et les musiques discursives ont la part belle au regard des musiques vibratoires.
Nous tenterons d’explorer et d’assouplir les rapports que chacun entretient avec la musique contemporaine, les musiques inattendues, la musicalité du quotidien, sa propre musicalité, l’improvisation.
Il sera question de pratiquer, de dédramatiser, d’apprivoiser, de s’approprier…


VENTE DE CDS, LPS, REVUES, ETC.

Le distributeur indépendant Metamkine sera présent sur le festival.

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