A l’Ombre des Nombres

photo © Eric Sneed
photo © Martín Noda

Les nombres sont la grande affaire de la musique ! Et Pythagore ne nous contredirait pas sur ce point. Imaginons trois interprètes qui, au gré des pièces qu’ils jouent, font apparaître littéralement les nombres qui les sous-tendent, qui jouent avec eux et se jouent de nous.
Au fur et à mesure, le plateau se remplit de tout ce qui est énuméré, dévoilant la structure des œuvres. S’égrenant par leur rythme, leur durée ou leur direction, ces chiffres illustrent des coordonnées, des superpositions, des juxtapositions, des glissements, des vélocités, dans une logique dont l’arithmétique se donne à comprendre avec autant de transparence qu’une pendule, la surprise en plus. Tout cela s’illumine sur le plateau par le truchement de plusieurs technologies visuelles, donnant à voir un bruissement de lumière, un espace se rendant vibrant par la présence des nombres dessinés par un laser, projetés sur de multiples surfaces, s’allumant peu à peu…

Oeuvres de John Cage, Jason Treuting, Steve Reich, Tom Johnson, Georges Aperghis et Théo Mérigeau

Distribution : Aurélie Maisonneuve (voix, mélodica et percussion), Martine Altenburger (violoncelle, voix, mélodica et percussion), Lê Quan Ninh (voix, mélodica et percussion), Julien Rabin (développement technologique).


Ce projet musique et mathématiques met en jeu la diffusion d’une petite forme en itinérance dans les écoles Le conte des comptes, l’élaboration d’un protocole d’éducation artistique et culturelle partagé entre les artistes et le chercheur Thomas Guyard.
Jouée en classe, telle une leçon de mathématiques bien singulière, Le conte des comptes propose, à travers deux ou trois pièces choisies parmi les compositeurs John Cage, Tom Johnson, Georges Aperghis – l’interprétation et l’explication de quelques principes mathématiques en musique sur des partitions à compter, des pyramides de phonèmes, des additions de sons ou encore des groupements de rythmes.
Une table, un tableau, des étiquettes qui se tirent au sort dans un chapeau et voilà la musique qui se déploie en apportant avec la simplicité d’un clin d’œil, l’amusement d’une logique mathématique rigoureusement respectée.

Production et diffusion : Athénor scène nomade – CNCM, Saint-Nazaire & Ryoanji / Épicentre, en Creuse
Coproduction : GRAME-CNCM, Lyon – Avec le soutien de l’OARA (Office Artistique Région Nouvelle-Aquitaine), du CNM et de la Sacem. Avec le partenariat du Laboratoire de Mathématiques Jean-Leray de l’Université de Nantes

photo © Martín Noda
photo © Martín Noda