Le Bruit de la Musique, no.2

VENDREDI 22 AOÛT 2014

15h00 – Ouverture du festival

[ CHAPITEAU ]

photo © Gérard Rouy

photo © Gérard Rouy

Tout ce que vous souhaitez savoir sur le déroulement des concerts et des animations, présentation des différents lieux, de la billetterie, du bar, etc . mais aussi sur l’esprit qui anime l’équipe du festival.

16h00 – Marc Namblard

[ PARC DU CHÂTEAU DE LA ROCHE ]
100801_img_5382

Enfant, on me disait « rêveur de la lune ». Pourtant mon regard s’est très vite porté sur les incarnations de la Terre. Égaré dans la désolation des grandes plaines de Beauce, je revivais pendant les vacances sur les sentes cévenoles, contemplant les herbiers vivants de fleurs, me délectant du murmure des clarines et du tissu sonore des orthoptères, m’immergeant sans retenue dans l’eau mordante des gardons…
J’ai assez vite cherché le sens de ma vie au contact de la nature sauvage, qui me semblait être la véritable palpitation du monde.

Tout un chacun, et même les musiciens, oublient bien souvent de se mettre à l’écoute du monde « environnant », de se mettre vraiment à l’écoute, c’est à dire de porter attention aux sons dans l’espace, au lointain, au plus près, dans toutes les directions et dans dans tous leurs états. Longs, courts, aigus ou graves, épais ou transparents, lisses ou granuleux, etc. les sons sont multiples et leur activité toujours captivante pour peu qu’on se mettre à les entendre pour eux-mêmes : de l’air en vibration. Les « preneurs » de son, les audio-naturalistes et autres « phonographistes » nous rappellent à une écoute première, celle d’une découverte constante du bruit de monde, dans laquelle on peut entendre une musique perpétuelle et toujours changeante. Le poète américain Henry David Thoreau ne disait-il pas : « La musique est continuelle, c’est l’écoute qui commence et qui s’arrête et les sons sont comme des événements à la surface du silence ».

http://marcnamblard.fr

17h30 – Jérôme Noetinger & Lê Quan Ninh

[ CHAPITEAU ]

photo © Peter Gannushkin / downtownmusic.net

photo © Peter Gannushkin / downtownmusic.net

Rencontre inopinée de deux improvisateurs dont les manipulations instrumentales sont sources d’une musique résolument concrète. La matière sonore, tour à tour brute et délicate, est travaillée comme autant de prétextes à l’étonnement et à l’inattendu.

le concert initialement prévu (Martine Altenburger & Tiziana Bertoncini) a été annulé pour raison médicale

19h00 – Repas et animation

[ PRÈS DU CHAPITEAU ]

photo © Frédérique Ribis

L’Ouscrapo : OUvroir de SCRAbblologie POtentiel (issu de la famille des ouxpo dont le plus ancien et le plus célébre est l’OULIPO : OUvroir de LIttérature POtentiel )
C’est un jeu de société, géant et frontal, d’invention de mots dévoués à la poésie immédiate

Petit exemple de mot provenant d’une partie :
Urpée : déesse des objets volés identifiés, qui, pour chaque larcin commis en ce bas monde, reçoit des doléances administratives de plus en plus contraignantes et doit classer tout ceci dans ces archives célestes …
Résultat : ça use Urpée …

Mode d’emploi :
Les règles sont celles du scrabble sauf que :
1 – Les mots inventés sont nécessaires …
1 bis – En cas exceptionnel d’utilisation d’un mot existant, une nouvelle définition doit lui être attribuée…
1 § – Si un joueur trouve un mot qui lui convient sans en avoir sa définition ,il peut la demander à ses coéquipiers ou au public de curieux aux environs …
1 ter – Chaque joueur dispose de 3 minutes pour jouer et écrire sa définition sur le papier
Déroulement d’une partie :
3 joueurs désirant jouer s’installent sur les chaises en accord avec MEU (et 70 personnes peuvent les regarder)
– se voient expliquer les bases du jeu
– écoutent un poème ou extrait de texte du jour, pour se mettre dans le bon jus …
– piochent 7 lettres puis tournent le sablier et scrutent leur imaginaire immédiat afin d’inventer un mot nouveau ainsi que sa définition
– lorsque c’est à son tour, le joueur vient au tableau, installe sa proposition et en donne la définition à ces joyeux coéquipiers
– une fois toutes les lettres positionnées sur la grille, MEU ramasse les définitions
– durant toute la partie, MEU répertorie tous les mots sur une grille qu’il réunira avec les définitions des joueurs en fin de partie (en effet, ce travail d’archivage permettra à toute l’équipe de l’OUSCRAPO d’éditer une fois l’an, un petit ouvrage glanant les mots et définitions les plus poétiques qui seront illustrées par un collectif de divers illustrat(eurs-trices …)


20h30 – Distractfold Ensemble

[ CHAPITEAU ]

Le Distractfold Ensemble de Manchester, constitué en 2011, est sans doute exemplaire d’une récente génération d’interprètes et de compositeurs qui vivent la musique contemporaine avec une sincérité neuve, nourrie d’enthousiasme et d’exigence, et qui à l’instar des groupes de rock, optent pour un circuit court entre composition et interprétation. Cet ensemble fonctionne sur le modèle d’un véritable atelier ou le matériau musical, aussitôt conçu par ses compositeurs, est immédiatement expérimenté par ses interprètes, certains mêlant d’ailleurs les deux disciplines. En résulte une constante stimulation réciproque qui se traduit par une vivacité transmise sur scène avec brio et simplicité. Participants du monde sonore d’aujourd’hui sans en négliger aucune source – instrumentation traditionnelle, électronique, informatique, détournement électrique et autres techniques étendues – les membres du Distracfold Ensemble prêtent une attention soutenue aux courants musicaux et artistiques qui traversent notre époque et montrent à quel point il est nécessaire d’entendre au-delà des horizons fixés par la tradition musicale, nécessaire certes, mais insuffisante tant la diversité des démarches est grande et propice à une remise en question joyeuse et salutaire.
Et si l’on voulait résumer ce que procure la présence de cet ensemble sur scène, on évoquerait aussitôt la simplicité, l’immédiate évidence d’un partage de l’écoute.

Programme :
Martin Iddon (UK) – Danaë (2009), pour trio à cordes
John Croft (UK) – Trio (2014) pour flûte basse, alto et violoncelle
Sofia Gubaidulina (Russia) – Rejoice, III. Rejoice Ravvi (1981) pour violon et violoncelle
Fabrice Fitch (F/CA) – Agricola IXd (2013), pour flûte et trio à cordes
Santiago Díez-Fischer (Argentina) – Far-off (2012), pour trio à cordesavec Richard Craig (flute), Linda Jankowska (violon); Emma Richards (alto), Alice Purton (violoncelle)

http://www.distractfold.co.uk

22h00 – Fine Kwiatkowski & Willehad Grafenhorst

[ PARC DU CHÂTEAU DE LA ROCHE ]

Le rapport entre danse, son et vidéo atteint un point d’intensité extrême avec ce duo. Les images envahissent et habillent l’espace dans lequel le corps de la danseuse se fond, s’immerge.
Art de l’improvisation, précision d’un travail d’une exigence qui se révèle dans chacun des instants, pour chaque décision, au travers de chacun des gestes.
Le public est plongé dans un environnement entièrement transformé par le travail de l’image. Pas d’écran, pas de limites. La lumière envahit le lieu du sol au plafond et s’appuie sur les volumes pré-existants amenant la performance vers une révélation accrue des trois dimensions qui forment notre environnement.

Fine Kwiatkowski (danse), Willehad Grafenhorst (vidéo, lap-steel guitar, électroniques).

http://www.fine-k.de


SAMEDI 23 AOÛT 2014

10h00 – Promenade commentée

[ BOIS DE TOULX ]

photo © Lê Quan Ninh

photo © Lê Quan Ninh

Tom Vierhout vous convie à une promenade dans les alentours de Saint-Silvain-sous-Toulx à la découverte de la faune et de la flore de cette partie de la Creuse. Il y sera bien sûr question d’écoute et en particulier des différentes espèces d’oiseaux présentes à cette période de l’année. Il y sera question de plantes et d’arbres, de fleurs et d’insectes, de rongeurs, de batraciens et si la chance vous sourit vous pourrez apercevoir les chevreuils ou les renards.

13h30 – Rencontre avec les artistes

[ EGLISE DE SAINT-SILVAIN-SOUS-TOULX ]

Photo © Eric Tartinville / Bernadette Kozak

Photo © Eric Tartinville / Bernadette Kozak

Non, non, les artistes ne vivent pas dans une tour d’ivoire ! Partager un moment d’écoute est leur travail, aussi profond et aussi dérisoire que cela puisse paraître. A travers lui, ils se questionnent, trouvent des réponses souvent bien éphémères au contact de la matière artistique et du regard du public. Partager un moment d’écoute c’est aussi être à l’écoute de ce que chacun ressent, de ce que chacun entend et voit. Il est bon parfois d’en discuter simplement.

14h30 – L’Ocelle Mare

[ PARC DU CHÂTEAU DE LA ROCHE ]

Ocelle_Mare_1


L’Ocelle Mare est le projet solo de Thomas Bonvalet qui de 1998 à 2004 fut guitariste du groupe Cheval de Frise.
Instruments : métronome mécanique à cloche, plaques d’harmonica, banjo six cordes, microphones, amplificateurs,  frappements de pieds et de mains, ukulele six cordes, diapasons, concertina, pavots secs, sifflements, harmonica, minuteur, orgue à bouche, grelots.
Le projet solitaire de Thomas Bonvalet a d’abord été centré sur la guitare classique, prenant des formes courtes, dynamiques et abruptes et se limitant exclusivement aux possibilités acoustiques de l’instrument . Une posture radicale constamment menacée de se mettre dans l’impasse, se voyant contrainte à la métamorphose et au mouvement. L’instrument est ainsi devenu de moins en moins identifiable, absorbant et déviant de leur usage les objets sonores présents en marge (métronomes, diapasons,..), intégrant le souffle et les sons résultants du geste instrumental premier, se fragmentant et tentant de faire apparaître une nouvelle figure fugace. L’amplification a elle aussi pris peu à peu une place essentielle dans ce nouvel instrumentarium/organisme. Il reste cependant cette même voix sous-jacente et cette grande considération pour les détails, la tension et les possibles points de surgissement.

16h00 – Audrey Lauro

[ EGLISE DE TOULX-SAINTE-CROIX ]

photo © Silvano Magnone

Parmi la nouvelle génération d’improvisateurs, Audrey Lauro, se distingue par le refus d’éviter l’instrument en assumant pleinement d’être à la fois instrumentiste et musicienne, instrumentiste et artiste sonore. L’instrument comme compagnon, l’instrument comme champ de bataille aussi, bref, l’instrument comme question. Ses concerts en solo sont de l’ordre du souffle évidemment mais aussi de la douceur autant que de l’éruption. De son parcours qui l’a menée du jazz en passant par des études de composition au conservatoire de Liège, cette française expatriée Outre-Quiévrain est à la fois ancrée dans l’histoire de l’improvisation et dans l’exploration lyrique et passionnée du sonore comme territoire. Entre présence et disparition.

Concert simultanément avec celui de John Russell (vous pouvez donc choisir quel jour vous voulez entendre l’un ou l’autre)

16h00 – John Russell

[ EGLISE DE SAINT-SILVAIN-SOUS-TOULX ]
John_Russell_1

Né en 1954 à Kent (Angleterre), John Russell appartient à la deuxième génération d’improvisateurs libres d’Europe, celle qui apparaît déjà au-delà de l’influence extraordinaire du free jazz. Actif dès le début des années 70, John Russell joue exclusivement d’une guitare acoustique aux cordes métalliques de laquelle il déploie une multitude de sonorités dont la richesse se découvre lors d’une écoute attentive où l’oreille, peu à peu, discerne autant de micro-événements et de résonances subtiles que d’influences aussi variées que le blues du Mississipi, le shamisen japonais, le banjo ou encore la guitare flamenca. Pourtant, pas de citations dans la musique de John Russell mais une attention concrète à ce que la guitare fait quand on la manipule aussi bien de manière traditionnelle que de manière étendue et inventive. L’auditeur est invité à entrer dans une écoute singulière où l’artisanat furieuxdu musicien ne peut être séparé de l’instant propice à toutes sortes d’événements et d’explosions, de suspensions et de matières brutes. Et c’est bien là que réside l’improvisation, dans la confrontation d’un vocabulaire sonore né de la connivence d’un homme avec son instrument et de l’écoute du moment présent. John Russell ne nous fait pas entendre la guitare telle qu’on la connaît mais telle qu’elle est dans ses mains : une sculpture sans cesse remodelée, un salon des curiosités, une singulière méditation.

Concert simultanément avec celui de Audrey Lauro (vous pouvez donc choisir quel jour vous voulez entendre l’un ou l’autre)

17h30 – Distractfold Ensemble

[ CHAPITEAU ]
Distractfold_Ensemble_2

Programme
Richard Craig from Amp/AI (2013) set pour flûte amplifié
Mauricio Pauly (Costa Rica) – Its fleece electrostatic (2012-rev 2013) pour violon et pédales d’effets
Richard Craig/Rodrigo Constanzo, set pour flûte amplifiée, caisse claire & électroniques
Rodrigo Constanzo – solo set
Mauricio Pauly (Costa Rica) – Otra máquina célibe (2013), pour ensemble amplifié (flûte basse, violon, violoncello », percussion, guitare) & électroniques en temps réel.

avec Richard Craig (flûte), Linda Jankowska (violon & électroniques), Emma Richards (percussion), Alice Purton (violoncelle), Rodrigo Constanzo (guitare, percussion & électroniques), Mauricio Pauly (amplification & électroniques)

19h00 – Repas et animations

[ PRÈS DU CHAPITEAU ]

20h30 – Cie Mamaille : Mets-moi au trou petit gendarme

[ CHAPITEAU ]

mets_moi_au_trou_petit_gendarme_1


Ce spectacle programmé l’année dernière n’avait pu avoir lieu pour des raisons échappant à la volonté de tous ses protagonistes

Opérette en un acte d’Ivan Gruselle Livret d’Hélène Géhin

Mets-moi au trou petit gendarme! réunit le duo « Hélène et Ivan », couple insaisissable, excessif et désarmant. Les deux personnages s’emparent du genre très connoté qu’est l’opérette et y instillent un enthousiasme sans bornes qui frôle le surréalisme. Ils n’ont reculé devant rien pour parvenir à leur fin : livret grivois jouant des codes du vaudeville classique, voix lyriques, musique originale orchestrée sur orgues électriques et synthétiseurs, machines sonores, manipulations d’objets, costumes et décor fin XIXème et, surtout, la prouesse d’interpréter à deux, cinq personnages. Le tout dans la célébration jubilatoire d’une tradition artistique populaire.

Hélène Géhin (mezzo-soprano): la marquise du Clairon, la soubrette. Ivan Gruselle (baryton, organiste): le gendarme, le voleur, l’ambassadeur de Belgique.
Dans une mise en scène de Laurent Fraunié.
Avec un dispositif scénique conçu et réalisé par Jéranium et Man’hu.
Et des costumes de Bernadette Kozak.

22h30 – Yannis Kyriakides & Andy Moor

[ CHAPITEAU ]

Kyriakides_Moor_1


Dans le champ des musiques contemporaines et expérimentales, beaucoup d’artistes ne se préoccupent pas du style dans lequel on pourrait les enfermer. Ils établissent des ponts de manière naturelle par le seul fait de partager un même goût pour la rencontre et pour l’écoute, plus enclins à la découverte qu’à la répétition. Conscients individuellement que la voie qui est la leur est le fruit de circonstances fortuites, ils suivent l’intuition qu’au-delà du langage qu’ils ont acquis et au-delà de leurs inclinations premières peut se déployer un territoire artistique nous invitant à entendre et percevoir d’une manière neuve.
Le guitariste Andy Moor est connu entre autres pour être membre du groupe de punk rock The Ex mais aussi pour ses projets plus expérimentaux en dehors du groupe, qui vont bien au-delà de l’esthétique rock.
Parmi ces projets, un duo de longue date avec le compositeur Yannis Kyriakides, né à Chypre en 1969, qui oriente son travail vers le mélange de pratiques traditionnelles avec l’utilisation de l’électronique en temps réel. Dans cette collaboration spécifique, le jeu singulier du guitariste dialogue avec les myriades de sons électroniques de Kyriakides, créant un microcosme fantastique de paysages sonores évoluant lentement, de battements fluctuants et d’harmonies oscillantes.
Tous deux, animateurs du label unsound y ont enregistré trois albums de leur travail commun.


DIMANCHE 24 AOÛT 2014

11h00 – John Russell

[ EGLISE DE TOULX-SAINTE-CROIX ]
john_russell_2

Né en 1954 à Kent (Angleterre), John Russell appartient à la deuxième génération d’improvisateurs libres d’Europe, celle qui apparaît déjà au-delà de l’influence extraordinaire du free jazz. Actif dès le début des années 70, John Russell joue exclusivement d’une guitare acoustique aux cordes métalliques de laquelle il déploie une multitude de sonorités dont la richesse se découvre lors d’une écoute attentive où l’oreille, peu à peu, discerne autant de micro-événements et de résonances subtiles que d’influences aussi variées que le blues du Mississipi, le shamisen japonais, le banjo ou encore la guitare flamenca. Pourtant, pas de citations dans la musique de John Russell mais une attention concrète à ce que la guitare fait quand on la manipule aussi bien de manière traditionnelle que de manière étendue et inventive. L’auditeur est invité à entrer dans une écoute singulière où l’artisanat furieuxdu musicien ne peut être séparé de l’instant propice à toutes sortes d’événements et d’explosions, de suspensions et de matières brutes. Et c’est bien là que réside l’improvisation, dans la confrontation d’un vocabulaire sonore né de la connivence d’un homme avec son instrument et de l’écoute du moment présent. John Russell ne nous fait pas entendre la guitare telle qu’on la connaît mais telle qu’elle est dans ses mains : une sculpture sans cesse remodelée, un salon des curiosités, une singulière méditation.

Concert simultanément avec celui de Audrey Lauro (vous pouvez donc choisir quel jour vous voulez entendre l’un ou l’autre)

11h00 – Audrey Lauro

[ EGLISE DE SAINT-SILVAIN-SOUS-TOULX ]

photo © Patricia Lugo

Parmi la nouvelle génération d’improvisateurs, Audrey Lauro, se distingue par le refus d’éviter l’instrument en assumant pleinement d’être à la fois instrumentiste et musicienne, instrumentiste et artiste sonore. L’instrument comme compagnon, l’instrument comme champ de bataille aussi, bref, l’instrument comme question. Ses concerts en solo sont de l’ordre du souffle évidemment mais aussi de la douceur autant que de l’éruption. De son parcours qui l’a menée du jazz en passant par des études de composition au conservatoire de Liège, cette française expatriée Outre-Quiévrain est à la fois ancrée dans l’histoire de l’improvisation et dans l’exploration lyrique et passionnée du sonore comme territoire. Entre présence et disparition.

Concert simultanément avec celui de John Russell (vous pouvez donc choisir quel jour vous voulez entendre l’un ou l’autre)

13h00 – Rencontre avec les artistes

[ EGLISE DE SAINT-SILVAIN-SOUS-TOULX ]

15h00 – Catherine Brisset

[ EGLISE DE TOULX-SAINTE-CROIX ]
Catherine_Brisset_1

Bernard et François Baschet commencèrent à élaborer une de leurs « structures sonores », le fameux Cristal Baschet, dès 1952. Mettant en présence 54 cylindres de verre amplifiés par contact des résonateurs métalliques, les sonorités du Cristal sont d’une fabuleuses richesses : sons filés et purs, frottements, chuintements, etc. permettant également d’être tour à tour mélodique ou percussif. Issus d’une recherche approfondie en acoustique, cet instrument est, 60 ans après son invention, en pleine maturité. De nombreux compositeurs et interprètes se sont emparés de lui pour en développer des langages toujours plus étonnants. A nouvelle lutherie, nouvelle musique ? C’est en tous cas la voie qu’à choisie Catherine Brisset qui nous propose un parcours de pièces écrites et improvisées où la virtuosité se mêle à une grande sensibilité.

Programme
Simon Bertrand D’ombre et de lumière 1997
Sébastien Béranger En verre et contre tout I 2007
Thierry Alla Nébuleuse 2008
Graciane Finzi Thème et variations 2004
Edgar Varèse Densité 21.5 1936/1946
Catherine Brisset improvisations

16h30 – Distractfold Ensemble

[ EGLISE DE SAINT-SILVAIN-SOUS-TOULX ]
Distractfold_Ensemble_3

Programme
Iannis Xenakis (FR/Greece), Mikka « S » (1976), violon solo
Stephan Prins (BE), Ensuite (2008-rev 2011-13), violoncelle solo
Iannis Xenakis (FR/Greece), Embellie (1981), alto solo
Richard Barrett (UK) – The Vale (2012), flûte solo
Hugo Morales – Bocina (2011), pour haut-parleur et onde sinusoïde

Avec :Richard Craig (flûte), Linda Jankowska (violon), Emma Richards (alto), Alice Purton (violoncelle), Rodrigo Constanzo (électroniques)

18h00 – Compagnie Mamaille

[ CHAPITEAU ]
lelit_1
Le Lit, spectacle pour petits et grands

Qui n’a jamais rêvé de passer sa vie au lit ?

Eux l’ont fait : sur un lit gigantesque, trois farfelus vivent comme si le monde extérieur n’existait pas. Ils ont tout prévu pour ne jamais devoir en sortir. Leur vie est faite de musique, de poésie, d’amusement et de repos. S’ils ne font rien d’autre, c’est pour mieux se consacrer à Franz Schubert ou à Erik Satie. Leur univers est peuplé de sons les plus divers, qu’ils font jaillir des objets qui les entourent. Ainsi, nos trois bienheureux nous montrent, pendant un moment, le chemin de la sérénité et du bonheur parfait … Une histoire à ne pas dormir debout !

LE LIT est un spectacle musical où trois personnages en pyjama interprètent des airs classiques sur des instruments pour enfant, improvisent avec des objets du quotidien qu’ils détournent. Ils jouent à la musique, comme des enfants dans leur grand lit.

Les trois interprètes du spectacle en sont aussi les créateurs. Forts de leurs expériences dans les domaines de la musique, du théâtre, du cirque, de la création contemporaine et de l’improvisation, ils mêlent ici leur talent au service d’un récital poétique et burlesque.

Avec Hélène Géhin, Ivan Gruselle et Camille Perrin

19h30 – Repas et animations

[ PRÈS DU CHAPITEAU ]

21h00 – Bal

[ CHAPITEAU ]

photo © Lê Quan Ninh

photo © Lê Quan Ninh

Avec le Caboulot Tracté


Remerciements

à Michel Lesage, maire de Saint-Silvain-sous-Toulx, Christian Julliard, maire de Toulx-Sainte-Croix, Vincent Turpinat, maire de Jarnages, au Comité des Fêtes de Saint-Silvain-sous-Toulx, l’A.C.C.A de Saint-Silvain-sous-Toulx, la commune de Jarnages, Alain Dallon, Eugène Chabot, René Bourdet, Annick et Roland Pouzaud, Claudine et Nelly Mousset-Papon, et à tous les bénévoles : Inge, Ninh, Marie-Martine, Christophe, Leslie, Laurine, Dominique, Michel, Marthe, Kevin, Louis, Ehud, Emile, Clément, Ludo, Alice.


L’édition 2014 a été soutenue par :

Le Conseil Général de la Creuse, la Région Nouvelle-Aquitaine, le Carrefour des 4 Provinces, Leader, le Fonds Européen Agricole pour le Développement Rural, le Pays Combraille en Marche, la SACEM, la SPEDIDAM, l’ADAMI, l’ONDA, France Bleu Creuse, Radio Pays de Guéret et La Métive.