30 mars 2025

Le Bruit de la Musique no. 12 : Le programme !

Jeudi 8 août 2024

Accueil des festivaliers dès 14h

De 14h30 à 17h [Domeyrot – rdv sur le site du festival]

Parcours de performances #1

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Il nous arrive parfois de provoquer des rencontres en suivant nos intuitions poétiques. Ainsi les saxophonistes Violaine Gestalder et Michel Doneda en 2018, ainsi les artistes sonores Pascal Battus et Alexandre Chanoine en 2021, Patricia Dallio et Pom Bouvier b en 2023… Aujourd’hui nous proposons une nouvelle rencontre entre la danseuse Julie Salgues et le harpiste Rhodri Davies. Il et elle ne se connaissent pas, ne se sont jamais rencontrés, ne vivent même pas dans le même pays et pourtant…

Julie Salgues suit sa formation pratique au CNSMD de Lyon. Elle poursuit ses études théoriques en Arts du Spectacle, à Paris 8 où elle obtient un master, puis avec Laurence Louppe, lors de sa formation en Culture Chorégraphique à Aubagne.
Comme interprète elle suit tout particulièrement, le parcours de trois chorégraphes Dominique Brun, Nathalie Collantes et Myriam Gourfink.
De plus, elle conçoit des projets personnels Elle organise en collaboration avec Philippe Chéhère des ateliers de danse à l’hôpital pour les personnes touchées par la Maladie de Hungtinton, autrefois appelée Danse de Saint-Guy. Pour différentes institutions, elle conçoit des Ateliers du Regard qui questionnent la pratique du spectateur.
Elle a co-écrit, avec Nathalie Collantes, un livre pour enfants aux Editions Autrement, intitulé On danse ?

Rhodri Davies (né à Aberystwyth en 1971) est un harpiste travaillant dans le domaine de l’improvisation libre. Il est l’un des membres les plus éminents de l’école réductionniste londonienne de musique improvisée, active à la fin des années 1990 et au début des années 2000, qui a été décrite comme «extrêmement influente au cours de la dernière décennie».
Davies est également actif dans le domaine de la composition contemporaine, où il a commandé de nouvelles œuvres pour la harpe à des compositeurs d’avant-garde. Il a également travaillé comme musicien d’orchestre et comme musicien de session pour Charlotte Church et Cinematic Orchestra, entre autres. Il a participé à plus de 60 enregistrements.
Il a créé un certain nombre d’installations et de performances qui impliquent la destruction ou le démontage de la harpe. En 2010, il a été sélectionné pour le Northern Arts Prize et en 2012, il a reçu le prix Foundation for Contemporary Arts Grants to Artists.


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Corentin Marillier est percussionniste, performeur et compositeur dont l’univers musical se situe aux croisements des musiques expérimentales et traditionnelles. 
Co-fondateur et conseiller artistique des ensembles Soundtrieb et Semblance, son travail explore les liens transversaux entre musique, performance et installation et s’oriente vers une pratique post instrumentale mêlant aussi bien éléments sonores que visuels. Oeuvrant pour un décloisonnement des pratiques et des esthétiques, il encourage autant la musique classique contemporaine que les courants expérimentaux notamment via une série d’entretiens avec de jeunes artistes qu’il publie régulièrement sous le nom de Conversations.
Il a notamment collaboré (entre autres) avec Simon Steen-AndersenCathy van EckNicolas FrizeBastien DavidEmilio GuimRaphael Cendo, Laurent Dupont et la compagnie théâtrale ACTA et collabore avec l’IRCAM, la Fondation Royaumont et la Philharmonie de Paris sur des projets artistiques et pédagogiques. 
En février 2023, il est nommé co-directeur artistique du collectif Eklekto à Genève.

Il présente durant les trois jours du festival plusieurs de ces compositions à la lisière de la performance et de l’installation sonore.


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Bodies Can est une installation-écosystème sonore et numérique qui comprend 5 modules composés chacun d’une cymbale mise en résonance continue grâce à un archet motorisé, et d’une caisse claire (ou fûts de différentes tailles) utilisée en tant que résonateur. La courroie de l’archet motorisé -lui-même piloté par une interface numérique – met la cymbale en résonance, celle-ci rentre en contact avec la peau du fût qui tout en servant de contre- poids rentre lui-même en résonance.
Chaque module développe acoustiquement de très grandes dynamiques, d’innombrables harmoniques, bourdons, battements, rebonds, pulsations internes et polyrythmes. Autant d’éléments d’écriture qui permettront d’explorer une très grande partie du spectre sonore tout en générant une multitude d’informations rythmiques. Les archets motorisés sont conçus par Léo Maurel.
Une série de capteurs de mouvements disposés au sein même de l’installation et reliés à une interface numériquepermet de moduler les sons générés par les modules cymbale-fût en fonction des zones explorées par le public. Celui-ci est invité à naviguer dans cette installation immersive et interactive devenue véritable forêt sonore. 

Julien Chamla
Fort de plusieurs centaines de concerts sur les scènes de musiques expérimentales, jazz contemporain, musique improvisée et rock alternatif dans l’Europe entière, en Chine, au Japon, en Turquie, au Brésil ; Julien Chamla développe un vocabulaire unique basé sur la tension, la rugosité, et la répétition en explorant une très large plage de fréquences. Dans l’optique d’élargir encore les possibilités de son instrument, il conçoit une harpe basse électrique qu’il intègre à son set de percussions.
Désireux de désapprendre et de se libérer des conventions musicales, son travail est aujourd’hui principalement en lien avec les musiques primitives et les musiques de rituels, tournées vers la transe et le rapport au corps. Entre autres activités pluridisciplinaires (danse, cirque contemporain), il s’investit au sein des projets Tripes, Hippie Diktat, Ritual Extra, El Memorioso, Aquaserge…


15h – Présentation du festival et pot de bienvenue


17h30 et 20h30 [Domeyrot · chapiteau]

Ensemble Lemniscate : concert en 2 parties

L’ensemble Lemniscate est un groupe de solistes internationaux profondément engagés dans la musique de notre temps. Depuis sa fondation en 2012, l’ensemble basé à Bâle a gardé ses oreilles et ses yeux proches du présent et a développé un dialogue fort avec la jeune scène de la nouvelle musique. Il défend l’idée que la musique créée aujourd’hui et la manière dont elle est présentée ne peuvent être détachées de notre vie contemporaine. Avec la philosophie de réaliser des projets audacieux et stimulants, l’ensemble vise à élargir l’appréciation de la musique contemporaine en Suisse et à l’étranger.

Tatiana Timonina (flûte), Azra Ramic (clarinettes), Mikołaj Rytowski (percussion), Felix Nagl (piano, clavier), Maria Muñoz (violon), Katarina Leskovar (violoncelle), Andreas Eduardo Frank (électroniques)

Programme 1 (à 17h30)

  • Intervention I
  • Ricardo EizirikIn Steps (performance vocale pour 6 interprètes)
  • Intervention II
  • Svetlana MarasScherzo per Oscillatori (2022) · Synthétiseur solo
  • Intervention III 
  • Anna Sowanach dem Foto feiern wir weiter (2023)

Programme 2 (à 20h30)

  • Katharina RosenbergerAtchafalaya
  • Intervention IV
  • Michael MaierhofShopping 4
  • Intervention V
  • Andreas Eduardo FrankM0nster 3 (2024, Création)

22h30 [Domeyrot · chapiteau]

Cinéma expérimental proposé par Gaëlle Rouard

Anthony McCall : Line describing a cone (1973)

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Depuis quelques années, le festival confie à l’artiste Gaëlle Rouard, une à deux séances de cinéma expérimental, véritable expérience d’écoute et de regard.
Cinéaste singulière, diplômée de l’école Supérieure d’Art Visuel de Genève en 1996, elle s’implique dans plusieurs projets collectifs à Grenoble : le 102, lieu alternatif dédié aux arts expérimentaux et surtout MTK, un laboratoire d’artistes. En 2005, c’est l’exil : la montagne du Trièves, loin de la ville et de l’agitation collective. C’est dans cette retraite désirée qu’elle va constituer progressivement son arsenal de production personnel qui permettra la création d’œuvres aussi rares que précieuses.

Elle présente aujourd’hui une œuvre cinématographique de Anthony McCall : Line describing a cone qui teste les frontières entre le cinéma et la sculpture. L’œuvre prend la forme d’un point blanc projeté qui grandit lentement pour remplir l’espace sombre d’un cône de lumière, immergeant les spectateurs dans son champ, avec un effet hypnotique.

Vendredi 9 août 2024

Samedi 10 août 2024

Autres rendez-vous au fil des jours

Tarifs et billetterie

Infos pratiques

Le festival est subventionné par la DRAC Nouvelle-Aquitaine, la région Nouvelle-Aquitaine, le département de la Creuse, la communauté de communes Creuse Confluence, la commune de Domeyrot et reçoit le soutien de la Maison de la Musique Contemporaine, l’ONDA (Office National de Diffusion Artistique), la SPEDIDAM, le Crédit Agricole centre France.